Il nous faudra cinq heures de bus pour rejoindre Puerto Puyuhuapi… La route est bien cabossée et en travaux. Dehors il pleut, et bien ! Les paysages sont beaux mais bien humides. Le coin est réputé pour être particulièrement pluvieux. Mais chose exceptionnelle, nous aurons ici un temps magnifique ! Le village n’est pas bien grand. Il n’était d’ailleurs qu’une « colonie » jusqu’en 1972 et compte aujourd’hui 550 âmes. Maisons allemandes, chilotes et en taule se côtoient. L’été forcément ça se remplit davantage. On y croise pas mal de backpackers. Eloignement oblige, ici tout est plutôt rare et cher....
Cette fois, pour se rendre à notre prochaine destination on prend le bus. On s’est décidé au lever du lit. Pourtant, la pancarte était prête. Mais bon, beaucoup d’auto-stoppeurs, il fait froid et pas envie de passer la journée à attendre. Par contre, le truc avec les bus ici c’est qu’on ne peut jamais être certain de pouvoir y entrer ! Aucune résa possible, aucune certitude du nombre de places dispo. Tout est fonction du nombre de personnes qui descend à l’arrêt auquel tu veux monter.Donc, se pointer à 8h pour être les premiers arrivés, inscrire son nom sur une liste d’arrivée et attendre le bus...
Ici, l’attraction principale est la visite en bateau des « Capillas de Marmol ». Alors forcément on y est allé. Bien que très touristique, l’endroit nous a beaucoup plu. Les formations érodées de marbres sont vraiment belles et très impressionnantes. On décide ensuite de se faire plaisir en s’offrant une petite marche sur le Glacier Los Exploradores qui fait partie du Campo de Hielo Norte. Alors on a chaussé les crampons et marché sur la glace ! Une sacrée expérience, et avec un super guide. Pour le reste du temps, on a profité et arpenté les cinq rues qui constituent Rio Tranquilo !
9h30 et déjà cinq personnes qui font du pouce à l’entrée de la ville… ça risque d’être long. Et effectivement ça a été long… 7 heures d’attente… Faut dire que c’est dimanche et que les voitures se font bien rares dans ce bled. Ajouté à cela la concurrence qui augmente. La motivation des auto-stoppeurs connait des hauts et des bas … On discute, on se distrait, on mange, mais on s’impatiente aussi, voire on peut se désespérer ! La musique caliente du chantier d’à côté nous maintient en forme.L’erreur que nous avons commise a sans doute été de rester un peu trop longtemps en groupe… surtout quand...
Ah qu’ils font du bien ces deux jours de repos :) On avait presque oublié comme il est reposant d’être à l’intérieur et d’avoir de l’eau chaude à dispo.La ville de Chile Chico est nichée sur le Lago General Carrera, Lago Buenos Aires côté argentin, et il y fait bon, enfin ! Demain, nous reprendrons le stop. Prochaine étape de la Carretera austral, Puerto Rio Tranquilo.
Une bien longue journée de « Los Gregores » à Chile Chico, au Chili
Réveil 7h. Il nous faut partir tôt. Ah il pleut ! Et c’est pas une petite averse !Allez on prend la direction de la station service. On y arrive mouillés, gelés et les pieds tous crottés, car ici pas de goudron sur la route ! Ah la bonne surprise, déjà 5 auto-stopper !! On se motive comme on peut, mais pas beaucoup de voiture.Il nous faudra attendre 2 heures dans le froid pour qu’une voiture nous prenne. On tombe là encore sur deux perles. Un maté bien chaud pour nous requinquer et on roule, on roule, on roule. On est parti pour 450 km avec ce gentil couple d’argentins partis en weekend au Chili....
En une belle matinée patagoniène, après une bonne nuit de sommeil passée aux abords d’une jolie rivière, nous reprenons la route direction le Chili, notre objectif étant de passer la frontière dans la journée et d’entamer la remontée de la Carretera austral. Mais ça c’était sans compter sur les humeurs de Don Pedro … Quel est ce bruit soudain dans le moteur… On s’arrête, on vérifie tout. A priori tout est bon, mais pourquoi ce bruit, et pourquoi augmente t-il ?? Il nous faut un garage, mais où ?? On est au milieu de nulle part. On décide de continuer tranquillement pour rejoindre ce qui semble...
Retour au Chili, le temps de découvrir le Parc Torres del Paine et Puerto Natales
Nous passerons notre première nuit près du lac Sofia, à l’abri du vent qui ne cesse de souffler. Ce fut l’occasion d’une belle rencontre avec deux jeunes chiliens venus camper dans le coin, et coÏncidence ils sont venus grimper ! On passera la soirée en leur compagnie autour d’un feu. Nous offrons le vin, eux les galettes chiliennes « chapatillas » et le maté. Le lendemain direction le Parc Torres del Paine. Nous y resterons 3 jours. Le temps est plus que capricieux. Pour autant on ne se laisse pas démonter. On se lancera sous le soleil dans une rando de 20 bornes, pour la terminer en plein vent...
Après El Chaltén, nous continuons notre route vers El Calafate, logée au bord du Lago Argentino. Les lacs et lagunes croisés en chemin sont d’un bleu turquoise incroyable. Nous roulons à travers la pampa de Patagonie, ambiance désertique et sauvage. J’adore ! On y croise quelques fermes et les résidents de la pampa, vigognes, autruches et renards. El Calafate est la porte d’entrée du Parc de los Glaciares, côté sud. Son emblème, le glacier Perito Moreno, superbe !
Ah la Patagonie, ça laisse rêveur. Mais la Patagonie ne se laisse pas approcher si facilement, elle se mérite.Balayée par des vents forts et froids, les fenêtres de beau temp et de chaleur se font rares. Il faut savoir être patient et d’autant plus quand tu vis dans ta voiture ! Ca fait ici partie du jeu. Il règne dans la petite ville d’El Chaltén une ambiance très sympa. On y croise randonneurs, grimpeurs, amoureux de la nature et nombreux carnivores, car on y mange bien !Ce qui est assez fou est que cette petite bourgade est plus jeune que nous, à peine la petite trentaine. Nous y passerons une...
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